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 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 le 21ième siècle sera spirituel ou il ne sera pas

 

Il y a une trentaine d'années, cette phrase lue m'avait étonné. Comment l'absence de spiritualité de l'humanité pouvait  réduire l'humain à son anéantissement? Précédemment, n'avait-on pas traverser de durs épreuves sans que cela mette en danger l'humanité? Que pouvait donc vouloir dire  ce grand auteur qu'est André Malraux?

 

Aujourd'hui, je peux concevoir que sans  alignement à un réel transcendant d'une bonne partie de l`humanité actuelle, cet anéantissement me paraît vraisemblable.  Et ce ne sont pas les diverses machines à propagande sous forme de sport-spectacle, d'oeuvres faisandées par le désir de vendre, ou de plateformes média aimantées par la puissance de l'argent qui pourront sauver la mise.

 

Alors sur quoi pouvons-nous compter? Peut être bien sur un peu plus de  véritables guerriers spirituels! ?

 

Chargez!

 

 

 

 

 


 

 

 

L'inflation: fatalité ou calcul

 

En économie, on peut entendre toutes sortes d'expressions savoureuses: atterrissage en douceur pour dire récession: détente quantitative pour dire programme financier d'une banque centrale pour réduire les taux d'emprunt à long terme et faciliter le crédit. On dirait que cette façon de s'exprimer cache quelque chose qui ne veut pas être comprise par le grand nombre à moins que ce ne soit une soudaine dépendance à l'usage de la métaphore.

Quoiqu'il en soit, essayons de comprendre en termes relativement simples le phénomène de l'inflation dans le contexte d'une économie mondialisée.  Sur le plancher ( tiens donc, on fait maintenant dans la poésie!) des théories économiques  s'affrontent en ce moment.  Trois belligérants ( le kynésien, le monétariste et le pas fin)  se livrent une guerre pour expliquer ce concept économique si à la mode en ce moment.

Pour le premier, tout est affaire d'offre et de demande. L'offre est trop grande, le prix baisse; la demande est trop grande , le prix augmente alors. Lorsque l'inflation est élevé, on ralentit l'offre ( en espérant un atterrissage en douceur) en diminuant  l'accès aux consommateurs grâce à une palette restrictive de prêts (de consommation, industrielle et financière). On  se retrouve dans ce cas en récession qui cessera au moment où les gouvernements de ce monde investissent en masse dans les secteurs économiques qu'ils veulent voir fleurir. Ce choix dépend  toutefois de la force des lobbies et/ou de la mobilisation citoyenne. Le et ne donne pas souvent le résultat escompté le ou possède un meilleur ratio de succès.

 

Quant à  l 'école monétariste, elle s'appuie  sur l'hypothèse que l'offre monétaire est déterminée par les banques centrales. Pour empêcher que les augmentations  des prix brouillent l'action anticipatrice des acteurs économiques , il faut donc ajuster la croissance de la  masse monétaire à une marche lente et stable. Il faut aussi limiter la quantité de monnaie en circulation. Éviter de faire ainsi le jeu des ajustements des acteurs vis-à-vis  une augmentation ou à une baisse d' intérêts par la banque centrale.  Cette école croit que la circulation de la monnaie doit demeurer à peu près constante. Les monétaristes considèrent que l'inflation est due  à une augmentation trop rapide de la masse monétaire.

 

L'école des Pas fins  diffère radicalement des deux premiers belligérants. Pour eux,  la monnaie et les prix ne sont  pas en relation avec la politique du taux d'intérêt directeur de la banque centrale. Leur outil de contrôle d'inflation ne fonctionne pas. Une contraction de leur souplesse quantitative n'a rien à voir directement avec la perte du pouvoir d'achat du consommateur moyen.

Ce dernier phénomène serait plutôt attribuable au comportement avare des banques qui émettent des prêts.  En effet, ceux-ci sont d'avis qu'il faut limiter les prêts aux consommateurs et aux entreprises. Ils veulent en fait limiter la casse de la politique du taux directeur près de zéro face à des obligations à long terme difficiles à vendre à bon prix sur le marché des obligations et face à des investissements à effet de levier pas trop appuyés sur des valeurs réelles.  

 

 

Pour le moment et en attendant que les acteurs économiques s'entendent ou soient obliger de marcher du même pas sur une théorie qui va de pair avec une économie réelle, nous assistons au jeu de la devinette: prévoir le bon moment où la banque centrale  augmentera ou baissera  son taux d'intérêt directeur; anticiper le moment  où  la B.C. retournera au taux  d'intérêt près de zéro ( on l'a fait pendant quatorze ans, pourquoi pas encore!?)  ou  s'ajuster au taux d'intérêt élevé en créant des raretés ( liquidité , immobiliers, commodités etc.) ou encore  produire des politiques restrictives quant aux importations ou aux exportations. N'est pas exclue dans ce jeu de cache cache une relance du complexe  militaro-industriel par des prolongements de guerre (informative, militaire et/ ou commerciale)

 

Pour moi, je parie  pour un atterrissage dur de l'économie mondiale. Pognées dans un catch 22, les banques centrales vont finalement  préférer maintenir un taux d'intérêt élevé. Je m'attends  ainsi à une  diminution du pouvoir d'achat,  à des mises à pied  massive,  à une rareté de certains produits de consommation et à une augmentation des crises sociales ect.  

 

À moyen terme ,  je crois cependant à une recalibration des forces en présence : un monde multi-polaire plutôt qu'à un monde dominé par la puissance américaine. Je crois également qu'après la purge, il y a des chances raisonnables de vivre dans un monde où l'économie sera appuyée par des richesses concrètes : métaux précieux, ressources énergétiques, ressources alimentaires, gains de productivité, diminution des circuits économiques, épanouissement des nations, échanges entres les pays se faisant  sur des bases de réciprocité. Ce sera  la fin des produits financiers à effet de levier ( plus de cinquante fois dans plusieurs cas).

 

Une mort puis une résurrection!

 

 Pierrô

  

 


 

 

Mes prédictions pour l'élection présidentielle française du 24 avril 2022

 

À mon avis, quatre forces électorales se coltaillent pour séduire les 48 millions de voteurs français. Précisons tout de suite que seulement 70% à 73% des voteurs se présenteront aux urnes incluant d'ailleurs ceux qui votent blanc  ou qui annulent.

 

Le premier bloc de voteurs  qui inscriront leur X  vis-à-vis leur favori se réclame progressiste, plutôt matérialiste avec forte aspiration au succès financier, de culture " bobo" composé d'une sorte de relativisme culturel vécu selon les aléas de la mode intellectuelle du jour.

 

Le deuxième bloc se situe dans la mouvance nationaliste. Pour ce contingent de voteurs, l'essor de la France passe  par sa réindustrialisation, particulièrement dans les secteurs de pointe, par  un fort appui sur sa culture originelle et originale et par un leadership sans peur devant la puissance financière mondiale.

 

Le troisième groupe se veut révolutionnaire et insoumis. Il veut dicter la marche de la France selon un pas cadencé et un haut cri  charpenté.

 

Enfin, le quatrième bloc se cristallise essentiellement à partir des vestiges des anciens partis politiques de gauche ( communiste et socialiste) et de la droite  républicaine . Au premier tour, ce groupe s'est fait lessivé  par le bloc "en marche".

 

Pour ce qui est des leaders qualifiés par le premier tour, je débuterai par le candidat sortant: Emmanuel Macron. À prime abord, ce Macron est un personnage complexe au verbe affirmé, voir condescendant. On dirait qu'il s'inscrit dans le paysage socio-économique français à coup de bluff. Il avance à pas mesurés selon les ballons politiques lancés par les médias de masse français qui ne demandent pas mieux. S'il advient que le ballon lancé se dégonfle un peu trop vite, il ne lui accordera pas trop d'énergie, il le laissera mourir de sa belle mort. Il cherchera alors à trouver autre chose susceptible de mobiliser l'opinion publique en sa faveur, ne serait-ce que temporairement et ainsi de suite.

Il avance également par feintes selon un calcul sophistiqué qui peut aller aussi loin que de faire appel à la complicité de ses supposés adversaires politiques. Son artillerie comportera des actions de catapultage de politiques polarisantes capables de faire essouffler ses véritables adversaires politiques.

Sous la surface de cette complexité tactique, se cache  une réelle volonté de gouverner selon les grands diktats de l'agenda mondialiste actuel: déracinement des cultures nationales, croissance effrénée des produits financiers favorables au grand capital, décroissance de l'économie locale ect.

 

Marine Le Pen quant à elle, se campe dans des positions à l'opposé de celles de Macron: nationalisation des segments économiques jouant à contre-courant de la saine compétitivité; redistribution de la richesse destinée aux salariés et aux petites entreprises ; alignement sur les positions sociales de la majorité de la population.

 

Stratégiquement, au premier tour elle a joué la défensive laissant à Zémour le rôle de battant. Au deuxième tour, elle ramène sa plate-forme au devant de la scène en se montrant rassembleuse du peuple français.

Elle me semble beaucoup plus aguerrie qu'en 2017. Elle ne prend pas les nerfs si facilement. Émane de sa personne, une force tranquile qu'on ne lui connaissait pas.  Son langage corporelle va en tout cas dans ce sens.

 

Venons-en maintenant à la course électorale qui s'achève dans cinq jours.

 

A)  Au plan strictement des votes jetés dans la boîte de scrutin, le RN aurait 51-52% du vote national

 

B)  Au plan de ce qui sera annoncé au soir de l'élection sur les grand  réseaux dits d'information, Macron sera déclaré vainqueur avec 53 ou 54 % du vote total

 

Le résultat A est basé sur les hypothèses suivantes:

 

- La dynamique n'importe qui sauf Macron est plus forte que la dynamique que la dynamique " barrage à Le Pen .

-La réserve des votes après le premier tour, favorise Le Pen

- Le RN a des politiques percutantes pour la classe moyenne: retraite à 62 ans; pouvoir d'achat etc.

-  L'abstention et le vote blanc des insoumis nuisent à Macron

- 70% des français sont insatisfaits du mandat présidentiel 2017-2022

- Au face à face avec Macron Le Pen fera mieux qu'en 2017

 

Le résultat B) je laisse à mon lectorat perspicace le soin de trouver le pourquoi Macron sera déclaré vainqueur le soir de l'élection. C'est facile de toute façon quand on regarde certains résultats dévoilés dans d'autres pays depuis 10-15 ans.

 

 

Pierrô

le 18 avril 2022